Les années 1970 vont progressivement voir la disparition des compactes propulsions. Le succès de la VW Golf, née en 1974, sera l'un des éléments déclencheurs. La Kadett “C” qui sort à l’automne 1973 est ainsi la dernière propulsion de la lignée. Cette variante coupé, qui côtoie des berlines et un break, est ici dans en finition SR, d'apparence sportive mais équipée d'un simple 1,2 litre de 60 ch.
Le premier coupé Manta, lancé fin 1970, n'aura droit à une variante un peu sportive qu'en mars 1974. Cette GT/E profite alors d'un moteur à injection de 105 ch et se reconnait à son capot noir (ici confondu dans la teinte de la carrosserie) mais aussi ses phares longue portée, ses larges bandes décoratives sur les flancs et son spoiler avant. La gamme Manta sera renouvelée dès l'été 1975.
Présentée au Salon de Paris à l'automne 1972, la Carrera RS 2.7, ici dans sa version Touring, est l'une des 911 les plus réputées. Repérable à son aileron et au nom Carrera inscrit sur les flancs, elle offre 210 ch contre 190 ch pour la plus puissante 911 de l'époque, la S. Ce, alors que la masse est ramenée de 1 075 à 960 kg. On comprend mieux, ainsi, son aura au sein de la saga 911 !
Longue de 4,50 m, cette Skoda méconnue qui sort en 1952 est la première vraie nouveauté du constructeur tchécoslovaque d’après-guerre. Au gré de ses évolutions, elle deviendra 1201 en 1955 puis 1202 en 1961, jusqu’à sa disparition en 1971. Mais la berline cessera sa fabrication dès 1958, seuls le break et les versions commerciales poursuivant alors leur carrière.
En 1970, la 1000 MB laisse place à la Skoda 100, techniquement proche mais d'apparence plus moderne. La 100L se distingue de la 100 de base par ses enjoliveurs de roue et ses grilles d’aération arrière horizontales. Au-dessus, la 110L reçoit un moteur 1,1 litre au lieu de 1 litre. La production de la 100 s’arrêtera en avril 1977, peu après le lancement des plus modernes 105/120.
Dévoilée au public en mars 1965 à Genève, la Renault 16 se présente à l'époque comme un modèle mi-berline mi-break avec sa silhouette deux volumes et son hayon. Une "cinquième porte" alors insolite même si la Renault 4 en possède déjà une depuis 1961. Selon IXO cette R16 serait une version TS, qui apparaît fin 1967 mais elle devrait alors avoir des phares additionnels à l’avant.
La Sierra débute en octobre 1982 lors du Salon de Paris. Aux lignes tendues de la BX présentée en même temps, la Sierra répond par des courbes douces, signées Patrick Le Quément qui terminera sa carrière chez Renault. La Sierra est ici en version XR4i, lancée en mars 1983, à 3 portes, dotée d’un double aileron et d’un V6 2,8 litres de 150 ch. Elle sera remplacée en mars 1985 par la XR4x4.
La première Superb, qui reprenait le nom d'une vieille Skoda, ressemblait à une VW Passat... et s'est d'ailleurs appelée VW Passat en Chine ! La deuxième, en 2008, affichait davantage sa propre personnalité. Elle restait basée sur la Passat, sur un empattement allongé de 5 cm. En 2009, la Superb était pour la première fois déclinée en break, appelé traditionnellement chez Skoda Combi.
La première Octavia de l'ère Volkswagen est sortie en 1996, reprenant une appellation déjà utilisée par la marque tchèque, alors sous régime soviétique, entre 1959 et 1971. Cette Octavia des temps modernes est alors élaborée sur une plate-forme de Golf IV, également utilisée à l'époque par les Audi A3 et Seat Leon et Toledo. L'Octavia sera, dès 1998, déclinée en un break appelé Combi.
Présentée en septembre 1999, la première Fabia met au rancart la Felicia, dernière Skoda dont la base, celle de la Favorit, date d'avant "l'ère Volkswagen". Le break Fabia, appelé Combi, est présenté à l'automne 2000 au Mondial de Paris. Allongé de 26 cm par rapport à la berline (4,22 m au lieu de 3,96 m) il en conserve l'empattement.
Grosse évolution de la Favorit, la Felicia arrive en 1994 et profite du savoir-faire de Volkswagen, devenu entre-temps propriétaire de la marque tchèque. Le pick-up débute sa production en octobre 1995. Diffusée en Europe Occidentale dans une version "tendance" et colorée appelée Fun, la Felicia Pickup reste un strict utilitaire en Europe centrale.
Commercialisé à partir de 1967, le Mercedes T2 se décline en de nombreuses versions, dont ce L608 D, à ne pas confondre avec le LP608 dont la cabine est avancée jusqu’à l’aplomb du capot. La gamme T2 sera produite jusqu’en 1986 après avoir reçu un restylage en 1981 apportant une calandre noire. Il s’agit ici d’un modèle daté de 1980 en dépanneuse.
On dirait une Fiat 500. C'est une Abarth 595 SS ("esse esse"). De la petite Fiat, l'Abarth conserve l'apparence mais à l'arrière, le moteur n'affiche plus 500 cm³ mais 595 et la puissance passe de 22 à 32 ch ce qui, pour 495 kg à déplacer, commençait à l'époque à en faire de la graine de GTI. Cette 595 est ici datée de 1957 par IXO.
Cette Mercedes présentée en 1975 et commercialisée en janvier 1976 est un best-seller historique : 2,7 millions d’exemplaires produits jusqu’en 1985, dont près de 90 % sous cette carrosserie berline quatre portes. La Mercedes type “W123” est ici reproduite dans sa version 240 D, alors équipée d’un 4 cylindres diesel à de 2,4 litres délivrant la puissance ébouriffante de 65 ch.
Modèle populaire de la gamme Chevrolet diffusé de 1964 à 1977, la Chevelle est ici en configuration “hardtop coupe” de 1970, longue de 5,01 m et dans sa finition la plus performante SS. Elle reçoit alors le plus gros des V8 de la gamme, un 7,4 litres (454 cubic inches) à carburateur quadruple corps développant 360 ch SAE.
En 1963, la Corvette est redessinée, adopte le célèbre style Stingray et se décline pour la première fois en coupé. Celui-ci est ici reproduit dans cette version 1963, et dispose encore d’une lunette arrière en deux parties ; elle sera d’une seule pièce à partir de 1964. Le V8 5,4 litres, seul bloc alors installé sur la Corvette, propose jusqu’à 360 ch SAE sur cette version Fuel Injection.
La Mustang apparaît en 1964 d’emblée en coupé, coupé fastback et cabriolet : le succès est énoooorme ! 680 000 exemplaires en sont fabriqués en 1965 ! La Mustang reproduite ici est la variante fastback, reconnaissable à sa silhouette deux volumes, de première génération, dans une version datée de 1967, dont la carrosserie profite déjà de quelques modifications.
En 1969, Ford lance une série "Boss" sur sa Mustang fastback. Produite pendant deux ans à 8 253 exemplaires, la Boss 302 s'inspire de la Mustang de compétition qui participe alors au championnat "Trans-Am". 302 indique la cylindrée en cubic inches, c'est-à-dire 4,9 litres, ici dans une version de 290 ch SAE. Ford proposait aussi en même temps aussi une Boss 429 de 375 ch.
La MX-5 née en 1989 est vite devenu un phénomène. Reprenant la recette des roadsters anglais et italiens des années 1960 (simplicité, légèreté) elle y apportait la fiabilité et une technologie moderne. Il s’agit ici de la 4ème génération (ND), lancée en 2015, reproduite par IXO depuis juin 2021 dans son exécution européenne avec volant à gauche et dans cette teinte beige depuis juin 2023.
Si la XJ n’a pas eu droit à un break officiel, Jaguar lui a offert un coupé. Présentée dès 1973, cette XJC (ainsi que sa jumelle chez Daimler) n’a été produite qu’à partir de 1975 et pendant trois ans seulement. Reposant sur un empattement raccourci de la berline XJ, la XJC, ici représentée en version V12, se dispense de montants de portes et reçoit de série un toit vinyle.