L’appellation Roadmaster apparaît en 1936 chez Buick et sera conservée jusqu’en 1958. Elle réapparaitra ensuite entre 1991 et 1996. Il s’agit ici d’un modèle 1957 dont la gamme se scinde en deux séries cette année-là, la 70 et la 75. Seule cette dernière, qui constitue le haut de gamme Buick, se décline en variante Hardtop Coupé Riviera représentée ici. Il s’en fabriquera 2 404 exemplaires.

Modèle haut de gamme de Buick, la Roadmaster arrive à la fin de sa longue histoire en 1957. Elle restera encore une année, où elle changera de style et se reconnaitra à ses 4 phares, avant de disparaître, jusqu’en… 1990. Le modèle représenté par NEO est donc un modèle 1957, dans son exécution convertible, produit à 4 363 exemplaires cette année-là, sur un total de 47 582 Roadmaster.

Buick a été un pionnier du concept-car avec sa Y-Job de 1938. Un peu oubliée de l’histoire, cette Landau, sur base Roadmaster 1953, rend hommage au style landaulet des années 1930 avec une partie arrière du toit décapotable. Terminée trop tard pour le GM Motorama de New York, elle fera une tournée américaine en 1954 puis sera sauvée de la remise par un cadre de chez Buick qui l’achètera.

Cet intéressant concept-car a été exposé au Motorama de GM en 1956. Il s’agit d’une deux portes à quatre places à carrosserie en fibre de verre qui compte, entre autres particularités, un toit entièrement translucide et une caméra arrière qui se substitue au rétroviseur. Le nom sera ensuite repris de 1971 à 1973 par une éphémère Buick de série au style nettement plus conventionnel.

En 1936, les Buick délaissent les appellations par numéro pour de vrais noms. Cette Special, ici en configuration Coupé, va connaître un joli succès. Elle est l'œuvre du designer Harley Earl, alors réputé chez General Motors (groupe dont fait partie Buick) et qui sera l'auteur de la Buick Y-Job en 1938, considérée comme le premier concept-car de l'histoire.

En français, le mot corbillard vient de bateaux de marchandises qui reliaient les villes de Corbeil à Paris, transformés en transporteurs de corps pendant l'épidémie de peste au XIVe siècle. Cette Buick de 1934 est habillée par Miller qui carrossera le corbillard Cadillac transportant Kennedy en 1963.

Pour cette année 1958, la gamme Special de Buick bénéficie d'évolutions qui la distinguent du modèle 1957 : quatre phares au lieu de deux et cette impressionnante masse chromée posée sur l'aile arrière. On reconnait d'autant mieux ce modèle 1958 qu'il disparaîtra du catalogue en 1959. Pour revenir en 1961, mais sous une nouvelle silhouette.

La Regal est sortie sur le marché nord-américain au printemps 2010. Il s'agit d'une Opel Insignia rebadgée. La calandre est redessinée, le 4 cylindres 2,4 litres est spécifique et seule la version "sedan" (4 portes trois volumes) est proposée. Et comme toutes les Buick actuelles, la Regal fait de la Chine son plus gros marché. Cette belle reproduction Luxury Collectibles est en résine.

Cette grande berline a été renouvelée pour l'année 2010. Ses formes seyantes ont redonné quelques couleurs à Buick aux États-Unis... même si le principal marché de cette marque est désormais, et de loin, la Chine. La LaCrosse y a trouvé plus de 100 000 clients en 2011 contre 58 000 outre-Atlantique. Luxury Collectibles reproduit ce modèle intéressant en résine ce qui explique son prix.

Aujourd'hui, Buick vend davantage en Chine qu'aux États-Unis. Dans les années 1930, son principal marché était, de loin, "l'Amérique". Et en 1937, ce label de General Motors se relève tout juste de la crise : la production, tombée à 40 000 en 1933, redépassait les 200 000 en 1936. Cette Spécial version Phaeton (4 portes "bâchée") est donc une Buick du renouveau.

La Buick Special 1938 est presque similaire à la version 1937 ; l'année suivante, la calandre sera totalement redessinée. Il s'agit ici d'un "convertible coupe" (sans accent en anglais...), de type M-46C. La Buick Special série 40 existait aussi en berline, coupé fermé et phaeton à quatre portes, tous également reproduits par Brooklin.