L’Américain Jack Norvell décide de réaliser des carrosseries de voitures à partir de la récupération d’aluminium d’avions de la guerre. Suivant le courant Streamliner, ce modèle réalisé en 1946 aurait reçu un moteur Chrysler, placé à l’arrière, lui permettant d’atteindre 210 km/h. Il ne reste aujourd’hui que de rares documents pour attester de l’existence de ce modèle, disparu depuis longtemps.
À partir d’une vraie Coccinelle des années 1970, le préparateur allemand Memminger a conçu en 2018 ce roadster, qui conserve une partie des lignes de modèle original, mais transformé et avec un traitement beaucoup plus sportif. Le moteur, un flat-4 Porsche, est logé en position centrale (et non plus en porte-à-faux arrière) et délivre 210 ch, pour 800 kg à déplacer.
Dans la moitié des années 1960, Tatra songe à un modèle pour succéder à la 603 née en 1956. Sur plusieurs centaines de propositions, cinq sont sélectionnées pour être réalisées à l’échelle 1, numérotés de X-1 à X-5. Prête le 31 décembre 1965, cette dernière est présentée en mars 1967 mais ne sera finalement pas produite et le projet sera remplacé par la 613 en 1973 dessinée par Vignale.
Volkswagen Fusca Station Wagon 1962 (Matrix) 1/43e
Käfer en Allemagne, Beetle aux États-Unis, Coccinelle en France, la plus diffusée des automobiles de l'histoire (21 millions d'exemplaires) a eu son petit nom dans presque tous les pays du monde. Au Brésil où elle a aussi été produite, elle s’appelait Fusca et dominait le marché dans les années 1960. La filiale locale de VW a même élaboré ce break dont quelques exemplaires auraient été construits.
En 1965, la Giulia Super vient épauler la Giulia TI, propulsion de caractère lancée en 1962, en apportant notamment une planche de bord revue. C’est cette version, dotée d’un 1,6 litre double arbre comme la TI, qui a servi de base à la réalisation de deux torpédos (carroserie à quatre portes totalement découvrable) conçus par le carrossier milanais Colli, en activité de 1931 à 1973.
En 1965, la Giulia Super vient épauler la Giulia TI, propulsion de caractère lancée en 1962, en apportant notamment une planche de bord revue. C’est cette version, dotée d’un 1,6 litre double arbre comme la TI, qui a servi de base à la réalisation de deux torpédos (carroserie à quatre portes totalement découvrable) conçus par le carrossier milanais Colli, en activité de 1931 à 1973.
Ce pick-up a été réalisé en 1967 sur la base de l’utilitaire Dodge A100 par deux frères (Mike et Larry Alexander) et dessiné par Harry Bentley Bradley. Ce dernier, quittant General Motors pour Mattel en 1968, reproduira la Deora en modèle réduit pour Hot Wheels, avec succès. Le modèle réel, lui, se contentera de quelques salons, sans passer à la série. L’accès à l’habitacle se faisait par un hayon avant.
Avant de mettre la 917 sur les pistes pour ramasser un joli palmarès sportif, Porsche a étudié en 1969 un prototype issu de la 908/03, dont le style a été uniquement développé à partir d’une maquette réalisée à l’échelle 1/4 ! En plus de formes qui semblent sculptées par l’air, cette 917/20 prévoyait une instrumentation électronique affichée sur des écrans, très en avance sur son temps.
L’américain Walter C. Jerome a conçu en 1958 une automobile des plus étranges. Soignant la sécurité active, il installe des ceintures de sécurité et loge le conducteur dans une tourelle, assurant une vision panoramique. La voiture scindée en deux était censée mieux protéger en cas de choc. Mais le comportement routier allait poser problème… tout comme l’esthétique ! Elle ne passa jamais en série.
Dans les années 1960, Fiat est déjà un spécialiste des petites voitures avec ses 500 et 600 à moteur arrière. La gamme compte néanmoins des modèles plus gros et se voit coiffée par la 2300 à moteur 6 cylindres. Pininfarina a dessiné la berline de série et Ghia le coupé. Mais Pininfarina a aussi réalisé une série de 5 concept-cars de coupés, dont Avenue 43 reproduit ici le 4ème, présenté en 1964.
Née pour la compétition en 1967, l’Alfa Tipo 33 à moteur V8 été aussi déclinée en version de route. Treize exemplaires en ont été habillés par Scaglione, tandis que cinq autres ont été confiés à des carrossiers de renom : Bertone, Giugiaro, Pininfarina. Ce dernier a réalisé un premier roadster en 1968 reproduit ici, qui sera recarrossé en 1971, devenant alors la Cuneo (également reproduite par Matrix).
Cadillac Eldorado Brougham Town Car Concept XP48 ouverte (Matrix) 1/43e
La célèbre appellation Eldorado fait son apparition chez Cadillac en série en 1953. Il s'agit alors d'un somptueux cabriolet élaboré sur la base de la Série 62 de la marque de luxe de General Motors. Dès la deuxième série d’Eldorado, la gamme comprendra aussi un coupé hardtop, puis une luxueuse berline à 4 portes, seulement entre 1957 et 1960, annoncée par ce concept XP48 dévoilé en 1956.
Cadillac Eldorado Brougham Town Car Concept XP48 fermée (Matrix) 1/43e
La célèbre appellation Eldorado fait son apparition chez Cadillac en série en 1953. Il s'agit alors d'un somptueux cabriolet élaboré sur la base de la Série 62 de la marque de luxe de General Motors. Dès la deuxième série d’Eldorado, la gamme comprendra aussi un coupé hardtop, puis une luxueuse berline à 4 portes, seulement entre 1957 et 1960, annoncée par ce concept XP48 dévoilé en 1956.
Lancée en 1951, la Frégate se révèle rapidement être un échec pour la régie Renault, notamment à cause de problème de fiabilité de cette grande routière. Le constructeur commence à en étudier une remplaçante en 1958, susceptible d’être aussi diffusée aux États-Unis. C’est le projet 114 reproduit ici. Mais celui-ci sera abandonné au profit du projet 115 qui deviendra la Renault 16 en 1965.
Lancée en 1951, la Frégate se révèle rapidement être un échec pour la régie Renault, notamment à cause de problème de fiabilité de cette grande routière. Le constructeur commence à en étudier une remplaçante en 1958, susceptible d’être aussi diffusée aux États-Unis. C’est le projet 114 reproduit ici. Mais celui-ci sera abandonné au profit du projet 115 qui deviendra la Renault 16 en 1965.
Agent Peugeot dès 1923, Émile Darl’Mat prépare peu après des Peugeot spéciales, notamment destinées à la compétition. Son modèle le plus célèbre est la 302 Darl’Mat. Il s’agit ici d’un coupé réalisé dans les années… 2010 ! Élaboré à partir de plans de l’époque que Darl’Mat n’avait jamais pu concrétiser, ce modèle très profilé est dû à l’artisan roumain Mebero qui l’avait exposé à Rétromobile en 2017.
Ce coupé a été réalisé bien après la disparition de Packard (en 1954). Elle est l’œuvre de Carl Schneider et Peter Portugal de la maison Eureka en Californie. Lors d’une visite à Rétromobile à Paris dans les années 1990, Schneider avait trouvé des plans dessinés par Pininfarina au début des années 1950, qu’il a reproduits pour réaliser cette Parisian, basée sur une Packard 250 Mayfair de 1952.
Sur la base de la première Manta, lancée en 1970, le carrossier Karmann, célèbre pour ses cabriolets de VW Coccinelle, a proposé à Opel cette version convertible de son coupé. L’absence d’arceau le rendait élégant mais posait problème en sécurité. Plusieurs fois fortement endommagé au cours de son existence, cet unique concept-car a fini par être totalement restauré.
À la fin des années 1950, les labels est-allemands Trabant et Wartburg ont étudié, en compétition, la faisabilité d’une berline plus grande que les modèles alors proposés dans leurs gammes. Le projet de Trabant, développé en 1961 à Zwickau et reproduit ici, était une traction dotée d’un 3 cylindres, tandis que le projet Wartburg était une propulsion. Aucune ne passera finalement à la série.
VW Karmann Ghia Typ 1 Prototype 1965 (Avenue 43) 1/43e
L’association de l’allemand Karmann et de l’italien Ghia pour réaliser une petit coupé (et cabriolet), dérivé de la Coccinelle est bien connue. Il devait y avoir une descendante à la fameuse VW Karmann-Ghia née en 1955, et cette étude Typ 1 réalisée en 1965 en apporte la preuve. Malgré ses lignées moderne, la base est toujours celle de la Coccinelle à moteur arrière. Le projet n’aboutira finalement pas.