À cette époque et jusqu'au milieu des années 1970, les modèles américains changent tous les ans. Cette Styleline Coupé Hardtop, uniquement livrée en 6 cylindres, dispose ainsi de la calandre 1952. La production Chevrolet atteint cette année-là 1,2 million d'exemplaires, toutes variantes confondues (berline, coupé, cabriolet et break). Reproduit en break rouge depuis juin 2022.

La Sebring, c'est la "petite" Maserati des années 1960. Présenté à Turin en 1962, ce coupé dessiné par Vignale dispose du plus petit 6 cylindres de la maison : un 3,5 litres de 235 ch. Au fil de la décennie, l'offre s'étendra puisqu'en mars 1966 viendront en renfort un 3,7 litres 245 ch et un 4 litres 255 ch. 591 Sebring seront produites jusqu'en 1969. En rouge depuis mars 2022.

Coupé élaboré sur la base de l’Ascona, la Manta est renouvelée en 1975. Cette deuxième génération, qui sera aussi la dernière, prend la forme d’une deux portes à trois volumes. Elle sera complétée à l’automne 1978 par cette variante à hayon aux surfaces vitrées généreuses et appelée CC. La Manta reproduite ici est celle d’avant le restylage de mars 1982.

Comme son nom l'indique, il s'agit d'une Continental cinquième génération, lancée en 1977 et seulement livrée en coupé. Elle assure alors plus de 40 % de la diffusion de Lincoln. Aux États-Unis, c'est encore l'époque de la démesure côté gabarit (5,85 m) et taille des moteurs : ici, un V8 de 6,6 litres. Mais plus pour la puissance : 168 ch !

La plus célèbre des Golf naît en 1976 et s'appelle GTI. Elle récupère le 1,6 litre 110 ch à injection de l'Audi 80 GTE et assure des performances et une facilité de conduite qu'aucune autre rivale ne propose alors. Cette version appelée GTO de 1981 est bien sûr moins connue. Elle témoigne, parallèlement au phénomène GTI, de la mode naissance du tuning et doit son kit carrosserie à Rieger.

En 1907, la première Rolls-Royce 40-50 HP est livrée en gris argent, ce qui lui vaut le nom de Silver Ghost (fantôme d'argent). Cette célèbre Rolls-Royce sera produite jusqu'en 1926 à plus de 7 000 exemplaires sous de nombreuses carrosseries. Il s'agit ici d'un coupé Docteur (Doctor) Dansk de 1920 signé NEO. Elle est reproduite en bleu depuis septembre 2021.

La Camaro 2ème génération qui arrive en 1970 va rester 11 ans au catalogue tout en profitant d'évolutions régulières. Des nouveaux boucliers et une calandre redessinée en 1974 lui font atteindre les 5 mètres de long. En 1978, nouveau restylage reproduit ici avec des pare-chocs mieux intégrés. C’est cette année-là que sort cette exécution Rally Sport à peinture deux tons et “T-roof”.

Tout-terrain autrichien civil et militaire, le Pinzgauer, qui doit son nom à une race de cheval autrichienne, débute sa production en 1971. Il sera fabriqué jusqu’en 2000 par Steyr-Daimler-Puch qui produit aussi, entre autres, le Mercedes Classe G. Il est ici dans sa première série 710, en 4x4, le Pinzgauer ayant aussi fait carrière en 6x6 (également reproduit par NEO).

Événement fin 1980 : pour sa 3ème génération au style inspiré, l'Escort passe à la traction. En 1984 apparaît la RS Turbo équipée d'un 1,6 litre suralimenté de 132 ch lorsqu'une Golf GTI ne dépasse alors pas 112 ch. Un restylage en 1986 rajeunit l'Escort et profite aussi à la RS Turbo dont le moteur reste tel quel. C'est cette version 1986 que reproduit NEO. En noir depuis juillet 2021.

NEO est devenu le spécialiste de la reproduction au 1/43e des Ford européennes des années 1960. Cette 12M se distingue de la 15M par ses phares ronds et non rectangles, et se contente de moteurs modestes, des V4 1,2 litre et 1,3 litre. Passée à la traction en 1962, elle profite d'une nouvelle carrosserie en 1966 (elle devient donc P6) représentée ici, et qu'elle conservera jusqu'en 1970.

La première Taunus sort en 1952. Elle devient traction en 1962 puis de nouveau propulsion en 1970 avec cette génération. La gamme est alors coiffée par cette GXL (coupé ou berline), qui reçoit des phares additionnels ronds sur la calandre. Sous le capot, un 1,6 litre 88 ch, un V6 de 2 litres 90 ch ou un V6, 2.3 de 108 ch. Elle est reproduite par NEO en orange depuis juillet 2021.

Née en 1929, la Rolls-Royce Phantom II reprend le 7,7 litres 6 cylindres de la Phantom I sur un châssis inédit. Sur lequel les plus prestigieux carrossiers de l'époque vont œuvrer. Tel ce coupé Owen Sedanca signé de la maison anglaise Gurney Nutting & Co Limited, fondée en 1918. NEO décline ce modèle en marron depuis juillet 2021.

En Europe, la 17 M devient génération P7 à partir de l'automne 1967. Et même "P7a" pour deux ans car la carrosserie évoluera en 1969, devenant ainsi P7b. La 17 M dispose d'un V4 1,5 litre ou 1,7 litre. Elle se distingue de la 20 M, renouvelée en même temps qu’elle et équipée d'un V6 2 litres par une calandre légèrement différente et l’absence de prise d'air sur le capot.

Dévoilée à Londres en 1948 comme le XK 120 roadster, la MK V est une évolution des Jaguar d'avant-guerre. Elle s'en distingue par une mécanique plus moderne, des roues arrière camouflées et une jolie découpe de vitres latérales. Le plus amusant c'est qu'il n'y a jamais eu de Jaguar appelée MK I à MK IV, et sa remplaçante en 1950 s'appellera… MK VII ! En gris et noir depuis avril 2021.

Une S-Type a été vendue par Jaguar entre 1999 et 2007. Mais celle reproduite ici a été fabriquée de 1963 à 1968. Elle fait alors la liaison entre la MK II à laquelle elle reprend la partie avant (mais en profitant de 4 roues indépendantes) et la Mark X en lui empruntant sa poupe étirée ; mais en étant privée de son 4,2 litres, la S-Type proposant au choix un 3,4 litres ou un 3,8 litres.

La Série 62 de Cadillac est reproduite à toutes les époques, par de nombreux fabricants. Ici, NEO propose un cabriolet de 1957. La Série 62, aussi déclinée en berline et en coupé hardtop, réalise alors l’essentiel de la diffusion de Cadillac. Avec ses 5,61 m de long et son V8 6 litres de 275 ch, elle constitue le modèle “d’accès” à la gamme. En brun métallisé depuis août 2020.

La Série 62 dans les années 1950, c'est la "petite" Cadillac. Jugez par vous-même : 5,61 m de long soit un bon demi-mètre de plus qu'une Mercedes Classe S actuelle, et sous l'immense capot un V8 6 litres de 275 ch. Les ventes de 62 représentent plus de 80 % de la production en 1957, année de cette version coupé hardtop dont les ailerons arrière commencent à pousser dangereusement !