RIO reproduit ici une DS 23 injection électronique, qui arrive en 1973, à la fin de la longue carrière de cette légendaire Citroën dont la sortie remonte à 1955. Avertissons tout de suite les amateurs et collectionneurs : cette RIO est surtout destinée aux fans de la DS qui n’en manquent pas une reproduction, car la réalisation n’est pas la plus fidèle qui existe.

Cette société italienne fondée en 1900 par Cesare Isotta et deux frères Fraschini va longtemps être l'égal des plus prestigieux labels du monde, comme Duesenberg aux États-Unis, Rolls-Royce en Grande-Bretagne ou Bugatti en France. La Tipo 8A sort en 1924 avec un 8 cylindres 7,4 litres offrant jusqu'à 160 ch avec un compresseur. C'est alors la voiture de série la plus puissance du monde.

RIO se penche une nouvelle fois sur la DS, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Il s'agit ici d'une 21 modèle 1968, c'est-à-dire la version apparue pendant l'été 1967 et qui adoptait ses quatre optiques avant logées derrière une vitre, les deux phares du centre étant directionnels. Le moule n'est pas aussi fin que chez Norev, mais on a droit ici à du "made in Italy".

Cette voiture de course d'une autre époque, c'est un énorme moteur (4 cylindres de... 18,8 litres !) posé sur un châssis… et roule le bolide ! Pas de suspension arrière, pas de différentiel, l'engin devait être peu reposant à mener. Il est aux couleurs de l'Empire State Express n°999, locomotive qui avait établi des records de vitesse. Une reproduction Rio et son éternel "made in Italy".